Eclairer juste...
Bien éclairer est une notion qui a pris son sens il y a quelques temps depuis la prise de conscience qu'un changement radical de notre façon d'éclairer est nécessaire.
Il faut tout d'abord savoir que chaque activité et chaque objet éclairé impose ses propres besoins.
Des besoins visuels précis:
• Les niveaux d'éclairement réglementaires sont définis très précisément par l'AFNOR au niveau français et le CEN au niveau européen selon les activités ou zones à éclairer. Ces niveaux sont fixés sous l'influence des rapport d'étude de la CIE ou de l'AFE pour répondre à des exigences de sécurité, de santé ou de confort.
Ce sont les résultats du diagnostic d'éclairage confrontés aux normes requises qui vont permettre de définir ces besoins. Ensuite les simulations d'éclairage réalisées par les bureaux d'études permettent de déterminer l'implantation optimale des foyers lumineux.
• Le confort visuel et un paramètre nouvellement pris en compte. L'éblouissement est corrigé par l'ajout de systèmes coupe flux. Il s'agit généralement de grilles de défilement, le défilement étant l'angle à partir duquel l'observateur voit directement la source de lumière, ou de lentilles.
• la qualité de lumière des lampes doit aussi être définie en fonction de l'activité (IRC, Tp etc.).
Une installation prévue pour durer :
En plus de la qualité de la lumière, il faut veiller à la qualité du matériel utilisé. Les paramètres mécaniques et photomètriques doivent garantir la sécurité, et l'efficaité de l'installation à tous niveaux. Il faut donc veiller à choisir lampes et luminaires parfaitement adaptés du point de vue mécanique (IP et IK) particulièrement si la zone d'implantation et sujette à la casse ou à des projections d'eau par exemple.
D'autre part, il est souvent considéré qu'une lampe dont la durée de vie est extrêmement longue ne nécessite pas de maintenance. Or elle ne se limite pas au changement des lampes en fin de vie. Un entretien du matériel peut permettre le bon fonctionnement des installations dans la durée.
Enfin, un bon éclairage doit être modulable en fonction des besoins. L'ergonomie devient un élément inévitable de toute installation pour concilier confort et économies.
Posté le 20 juillet 2011 par Webmaster | Solutions pour mieux éclairer
Les systemes de gestions de l'eclairage
Les nouvelles installations comportent désormais des systèmes de gestion de l'éclairage plus ou moins pointus et donc plus ou moins efficaces. Il s'agit aujourd'hui d'éléments incontournables en matière d'optimisation de l'éclairage et la RT 2012 impose la mise en place d'au moins un système de ce type.
Voici un inventaire des systèmes les plus couramment installés, du plus simple au plus pointu, ce qui correspond par ailleurs à l'odre croissant des économies d'énergie réalisées.
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Potentiomètres gradateurs variateurs et boutons poussoirs :
Ces systèmes à commande manuelle très simples permettent à l'utilisateur de gérer et de faire varier l’intensité de l’éclairage. Il est alors possible de moduler l'éclairage en fonction de l'ambiance souhaitée, de l'activité réalisée.
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Horloges programmables :
Les horloges sont utiles notamment dans les bureaux ou autres lieux dont les horaires d'utilisation sont fixes commerces. Leur rôle est de programmer l'allumage et l'extinction de l'éclairage.
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Télécommandes sans fil ou murales :
Avec ces télécommandes manuelles il est possible de programmer des ambiances lumineuses. Une fois mises en mémoire, leur activation module automatiquement l'éclairage suivant vos besoins. Chaque programme répond donc à des éxigences récurrentes : travail précis nécessitant un bon niveau d'éclairement , projection vidéo etc.
Détecteurs de présence :
Il s'agit de détecteurs infra-rouge, parfois intégrés au luminaire ou bien fixés isolément au mur ou au plafond. Ils sont particulièrement adaptés aux lieux de passage, circulations, parkings, toilettes etc. Les impératifs pour ce systèmes sont : l'utilisation de ballast A1 ou A2, la bonne implantation du capteur.
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Cellules photosensibles :
Elles prennent en compte la lumière naturelle de manière à éviter le sur éclairage. Lorsque le niveau d'éclairement naturel n'est plus suffisant, les luminaires s'allument pour satisfaire les besoins d'éclairement sans excédant. Il est possible de contrôler le nombre de luminaires gérés par ces cellules, ce qui peut s'avérer utile lorsqu'un seul côté de la pièce comporte un accès à la lumière naturelle.
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Multi-capteurs :
Ce qu'on appelle multi-capteur est comme son nom l'indique, l'association de plusieurs capteurs, notamment la combinaison de détecteurs de présence et de cellules photosensibles.
La combinaison de plusieurs éléments dans une installation, même de petite taille peut permettre d'atteindre des économies d'énergie allant jusqu'à 60%.
Pour les grandes installations d'hôtelerie ou de grand immeubles :
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Gestion centralisée :
La gestion centralisée permet la maîtrise otpimale de l'ensemble des installations d'éclairage. Elle comprend les différents éléments évoqués plus haut et réunit en une centrale de commande. Elle donne aussi accès à l’état du système à tout moment et la consommation d’éclairage de l’ensemble du bâtiment.
La totalité du bâtiment est alors géré par une centrale mais cela n'empêche en aucun cas la subdivision en sous station de manière à programmer les différentes zones indépendamment suivant les besoins.
Les économies d'énergie d'un tel système sont à hauteur de 60%.
Posté le 20 juillet 2011 par Webmaster | Les systèmes de gestion de l'éclairage En savoir plus »
