Quoi de neuf ?

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"Un gisement d'économies indéniable."

Vous avez probablement déjà eu l'occasion de voir des bâtiments vides, fermés et pourtant illuminés. La mutation qu'est entrain de vivre le monde de l'éclairage a pour objectif la diminution radicale de notre consommation énergétique pour l’éclairage. Cette révolution, en plus d'être bénéfique pour l'environnement est tout simplement nécessaire selon nombre de spécialistes. La population mondiale ne cessant d'augmenter tout comme la demande énergétique en éclairage, il nous faut obligatoirement utiliser se gisement d'économies si l'on souhaite subvenir aux besoins énergétique de chacun d'ici quelques années.

En effet, en observant la vitesse à laquelle les technologies d'éclairage évoluent et quels avantages elles présentent, il paraît alors inconscient de laisser passer une telle chance.

Cependant, tout le monde s'accorde à dire que ce virage ne va pas être aisé a négocier, en effet, nous nous sommes bien habitués à ces ampoules à moins d'un euro qui chauffent plus qu'elles n'éclairent. D'autre part, les accusations portées à l'encontre des les lampes fluo-compact notamment, ont fortement ralenti leur acceptation et leur implantation

A titre d'exemple, sur 250 millions de lampes domestiques vendues en 2007 en France, 200 millions étaient des lampes à incandescence classiques alors que les lampes basse consommation étaient déjà commercialisées.

"Mieux s'éclairer."

Ces démarches s'inscrivent dans une politique de développement durable.

Petit rappel :

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Nous disposons à l'heure actuelle de technologies d'éclairage prometteuses. L'objectif est de concevoir dès maintenant des installations optimisées en terme de qualité visuelle d'efficacité énergétique et de longévité. On voit alors que la lampe à incandescence classique est à l'opposé de ces trois principes et n'a plus rien à faire dans le contexte actuel.

qualité visuelle

L'accent est mis lors de la conception de l’installation d’éclairage sur le respect des normes d’éclairagisme en termes de niveau d’éclairement à maintenir, d’éblouissement et de qualité de lumière.

Le meilleur éclairage reste la lumière naturelle. Les constructions nouvelles prennent donc en compte le Facteur de Lumière du Jour (FLJ) de manière au augmenter la part d'éclairage naturel à l'intérieur du bâtiment. Le FLJ est par ailleurs l'un des critère d'attribution du label Haute Qualité Environnementale.

efficacité énergétique et respect de l'environnement

L'objectif majeur est bien évidemment la diminution des consommations énergétiques et de l'impact environnemental.

Désormais les projets d’éclairage règlementation thermique dans les bâtiments neufs, arrêté rénovation dans les bâtiments existants, efficience énergétique de l’éclairage public et sportif en utilisant les lampes et appareillages à efficacité lumineuse élevée (tubes fluorescents alimentés par ballast électronique, lampes à décharge iodures métalliques) et des systèmes de gestion de l’éclairage (détection de présence et de lumière du jour en éclairage des bâtiments, réduction de puissance en éclairage public).

longévité

Les installations d'éclairage doivent être pensées à long terme, comme le définit la notion de développement durable, il n'est plus question de faire du jetable.

Posté le 15 juillet 2011 par Webmaster  |  Quoi de neuf ?En savoir plus »

Directive Eup

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Les récentes prises de conscience et décisions prises quant à l'optimisation de l'éclairage s'accompagne de nombreuse revisitation de normes.
L'acte le plus important de ces nouvelles normes est probablement le bannissement progressif des lampes énergivore échelonné depuis 2009 et jusqu'à 2016.

Cette Directive EUP (Energy Using Product) touche autant les particuliers que les professionnels et vise à renouveler les technologies de lampes comercialisées en éliminant petit à petit les lampes et autres appareillages les moins performants du point de vue énergétique.

Calendrier des retraits des lampes domestiques :

Étape 1 - 1er Sept. 2009

Bannissement de toutes les lampes non claires B, C, D, E, F ou G 3 Bannissement des lampes claires ≥ 950 lm de catégories D, E, F ou G Bannissement de toutes les autres lampes claires de catégories F ou G

Etape 2 - 1er Sept. 2010

Bannissement des lampes claires ≥ 725 lm4 de classes D et E

Etape 3 - 1er Sept. 2011

Bannissement des lampes claires ≥ 450 lm5 de classes D et E

Etape 4 - 1er Sept. 2012

Bannissement complet des lampes claires ≥ 60 lm6 de classes D, E

Etape 5 - 1er Sept. 2013

Bannissement des lampes à culots S14, S15 ou S19

Etape 6 - 1er Sept. 2016

- Bannissement des lampes claires C

 

Calendrier des retraits des lampes professionnelles :



13 avril 2010

Dissparition des tubes T8 halophosphates (appelés « blanc industrie » ou « blanc universel » ou « teinte 33 ») et tubes en U halophosphates

Obligation d’informations détaillées sur les performances des lampes (internet)

Obligation de marquage des ballasts pour lampes fluorescentes selon une nouvelle classification énergétique

Perte en veille des ballasts pour lampes fluorescentes ≤ 1 W



13 avril 2012

Disparition des tubes T10 et T12 dont le Ra < 80

Disparition des IM et SHP3 les moins performantes Perte en veille des ballasts pour fluorescence ≤ 0,5 W

Exigences de rendement4 minimum pour les ballasts pour lampes à décharge et marquage de ce rendemen Les luminaires pour lampes fluorescentes doivent être compatibles avec les ballasts qui seront seuls autorisés à l’étape 3, sauf s’ils sont ≥ IP 4X

13 avril 2015

Disparition des lampes à vapeur de mercure (ou « ballon fluo »)

Disparition des SHP de substitution aux lampes à vapeur de mercure



13 avril 2017

Disparition des lampes fluocompactes 2 broches (lampes à starter intégré)

Disparition des lampes IM ≤ 405 W les moins performantes

Disparition des ballasts pour fluo de classes B1 et B2 (ferromagnétiques)

Disparition des ballasts pour lampes à décharge les moins performants

L'action de cette directive ne touche pas que les lampes en elles-mêmes mais aussi tous les appareillages nécessaires aux lampes.

La directive EUP s'attaque aussi à l'information fournie au consommateur et exige l'affichage systématique des caractéristiques énergétiques des lampes.

Réglementation Thermique 2012

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La RT 2012 intervient aussi au niveau de l'éclairage pour accompagner les démarches actuellement en cours avec la RT 2005. Les objectifs fixés par cette nouvelle RT sont de limiter les consommations énergétiques des bâtiments à 50kWh.hep/m²/an. (kWh d'énergie primaire, par surface et par an). Au niveau de l'éclairage, les logiciels de calcul de la RT tiennent compte de la durée d'utilisation, de la lumière naturelle en fonction de l'orientation, de la zone géographique ils permettent d'optimiser l'éclairage par la mise en place de systèmes de gestion et a prise en compte du FLJ.

La nouvelle RT est les articles qui y réfèrent imposent certaines prescriptions à respecter lors de nouvelles installations d'éclairage :
 « la puissance installée pour l'éclairage général du local est inférieure ou égale à 2,8 W/m2 de surface utile et par tranche de niveaux d'éclairement moyen à maintenir de 100 lux sur la zone de travail »
Ou bien :
 « la nouvelle installation d'éclairage général est composée de luminaires de type direct ou direct-indirect, de rendement normalisé supérieur à 55 %, équipés de ballasts électroniques, qui utilisent des lampes présentant une efficacité lumineuse supérieure ou égale à 65 lm/W »

Il sera par ailleurs imposé la mise en place d'au moins un système de gestion :
 soit, « un dispositif d'extinction ou de variation du niveau d'éclairement à
chaque issue du local »,
 soit, « un dispositif, éventuellement temporisé, procédant à l'extinction
automatique de l'éclairage lorsque le local est vide »,
 soit, « une commande manuelle permettant l'extinction ou la variation du
niveau d'éclairement depuis chaque poste de travail ».

 

RoHS

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Restriction of Hazardous Substances. Cette directive a pour but la limitation des quantités de six substances spécifiques (Plomb, mercure, cadmium, chrome hexavalent, PBB et PBDE ) présentes dans les composants éléctroniques. En éclairage elle a donc une influence sur la quantité de mercure contenue dans les lampes à décharge ou encore le controle des appareillages électroniques.

Nuisances lumineuse

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En ce qui concerne les nuisances lumineuses, il y a bel et bien eu une prise de conscience de leur impact et des mesures ont été prises.

Les photomètries des lluminaires extérieurs tiennent désormais compte par calcul du pourcentage de flux source de nuisances. On définit alors le ULOR ( pour Upward Light Output Ratio), partie du flux sortant du luminaire directement dirrigé vers le ciel et donc source de nuisance directe. Et le DLOR (Downward Light Output Ratio) proportion du flux dirrigé vers le bas, utile mais qui peut aussi être à l'origine de nuisances lumineuse de manière inévitable par réfléxion sur le sol et autres écrans.

Ces pourcentages sont pris en compte lors des projets d'éclairage extérieur et fixent des limites réglementaires de ULOR suivant l'implantation des luminaires.

Cette nouvelle façon de penser l'éclairage extérieur a amené les fabricant de luminaires à améliorer considérablement les optique de leurs produits.

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Posté par 19 juillet 2011par Webmaster  |  Les normes lire la suite »

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